Affichage des articles dont le libellé est Romance. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Romance. Afficher tous les articles

vendredi 30 septembre 2016

Orgueil et préjugés - Jane Austen


  Mme Bennet a cinq filles et compte bien les marier toutes, ce qui n'est pas tâche facile dans l'Angleterre du début du XIXe siècle. Non que les demoiselles Bennett soient laides, mais elles n'ont pas de fortune. Et cinq maris riches, ce n'est pas si facile à trouver. Surtout quand les filles en question s'en mêlent ; elles qui ont des préjugés, éprouvent des sentiments, et n'agissent pas forcément toujours pour trouver « un bon parti ».
411 pages - Classique/Romance - 1813


Ce que j'en ai pensé :
Une romance classique, de l'humour et de l'esprit, et surtout un roman qui a beaucoup inspiré le genre.

Orgueil et préjugés a été une lecture agréable, mais que j'ai trouvé bien trop simple, romance classique et qui n'aurait sûrement pas été inoubliable pour moi si ça ce n'était pas LE classique de Jane Austen.
Cependant, si lire cette histoire maintenant ne m'a pas permis d'être touché comme un lecteur de son époque, j'ai quand même su apprécier ce qui a fait de ce roman une petite révolution.

Accompagnés d'une écriture fluide, agréable et d'un histoire classique de jeunes filles que leur mère veut marier aux meilleurs partis, ce sont les personnages de Jane Austen qui font tout l'intérêt de son roman.

mercredi 13 juillet 2016

♡ La maîtresse de Rome - Kate Quinn


  Thea, jeune esclave juive de 15 ans, vie sous les ordres de sa maîtresse la terrible Lepida Pollia et de son père, un des organisateur des jeux impériaux.
Jeux du cirque, complots, banquets, orgies... Dans cette formidable saga antique, Kate Quinn fait revivre avec panache l'univers dépravé et sanglant de la Rome du Ier siècle.
Résumé succin, le résumé officiel en révèle bien trop à mon goût. 
724 pages (édition France Loisirs) - Historique, romance - 2010

Ce que j'en ai pensé :
Fresque historique s'étalant sur 14 ans, La maîtresse de Rome est un roman à plusieurs voix dans lequel on suit l'évolution des personnages dans la Rome antique.
J'ai été happé par l'histoire, qui est riche. Il se passe beaucoup de choses en 14 ans, et la diversité des voix du roman apporte une profondeur à l'histoire.
Je ne me suis pas lassée, l'auteur sait en dire assez sans trop s'étaler, et bien que l'histoire reste plutôt prévisible sur certains points, l'envie de tourner les pages est forte. L'immersion dans la Rome antique est réussie.
Les personnages sont intéressants, on ressent quelque chose pour chacun que ce soit de la sympathie ou de l'antipathie. Si Thea peut sembler être l'héroïne, on suit l'histoire de Lepida Pollia en miroir, et la rivalité entre les deux femmes n'en est que plus exacerbée.
//La maîtresse de Rome est un roman prenant, un vrai page-turner dans la Rome antique.//

lundi 15 avril 2013

Lady Susan - Jane Austen



115 pages

Résumé :
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle sans scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question...
Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.










Mon avis :
J'ai eu envie d'un petit livre peu cher. Alors lorsque mon regard s'est posée sur le nom Austen sur la couverture, je n'ai pas hésité. Il faut dire que quelque chose dans Raison et Sentiments m'avait plus, le style de l'auteur, l'époque, les lieux.... j'ai eu envie de continuer ma découverte. Et je n'ai pas été déçue !

On suit l'histoire de Lady Susan à travers plusieurs correspondances, la sienne avec son amie Mme Johnson et celle de Mme Vernon à Lady de Courcy. Lady Susan et Mme Vernon sont deux parties opposé, ce qui nous permet de connaître les sentiments des deux parties, et on comprend vite qui sont les gentils et les méchants. Car il est vrai que cette histoire est assez manichéenne, la méchante Lady Susan se joue des gentils sans remords. Pourtant, j'ai bien aimé le trouble qu'elle vient causer dans cette famille qui n'avait rien demandé, et les autres troubles qu'elle a causé auparavant dans d'autres familles qui sont évoqué. Je me suis demandée comment tout ça allait se finir, l'histoire m'a intéressé et plu.
Cependant, j'ai trouvé la fin très précipité, comme si l'auteur avait voulu en finir ou n'avait pas vraiment d'idée. Les dernières lettres sont très courtes, les évènements s'enchainent et se stoppe pour laisser place à une courte conclusion de l'auteur. Conclusion que j'ai beaucoup aimé, empreinte d'ironie que l'on ressent très bien.
J'ai encore une fois trouvé la plume très agréable à lire. Cependant, bien que les lettres soit d'expéditeurs différents, on ne sent pas beaucoup de différence dans le style et la façon d'écrire, ce qui est un dommage, même si ça n'a en rien gâché ma lecture.

En ce qui concerne les personnages, ils sont assez typés, les méchants sont méchants et les gentils sont gentils. J'ai malgré tout apprécié les différents protagonistes. Lady Susan m'a bien plu, c'est un personnage sournois qui sait obtenir ce qu'elle veut. Elle n'est pas vraiment quelqu'un de sympathique, mais elle est intéressante. J'ai me suis aussi attachée à Frédérica, je ne saurais vous dire pourquoi. Les hommes en revanche sont tous des naïfs qui se font avoir, ils sont trainé d'un côté ou d'un autre suivant ce qu'on leur dit.
Au final, l'auteur a peu développés ses personnages, ce qui n'empêche pas de les apprécier.

En bref :
+ Une histoire sympathique qui se lit rapidement, un style et un décor très agréable.
- Les personnages sont manichéens et peu développés, la fin un peu précipitée, pas de différence de style dans l'écriture entre les différents correspondants.

7/10

mardi 2 avril 2013

Raison et sentiments - Jane Austen



382 pages

Résumé :
En amour, comme en tout, rien n'a changé depuis le XIXe siècle de Lady Jane. Si la fougueuse Marianne s'abandonne à une passion qui menace de lui brûler les ailes, la sage Elinor prend le risque de perdre l'amour à force de tempérance. Raison et sentiments : impossible équation ? Les deux jeunes femmes devront apprendre de leurs vacillements. Pour le meilleur et pour le pire.











Mon avis :
J'avais hâte de découvrir Jane Austen, même si j'ai pu entendre dire que Raison et sentiments n'est pas son meilleur roman. Je ne suis pas déçue de la découverte, cependant, je ne suis pas totalement conquise non plus.

Au début, je suis entrée dans l'histoire avec entrain. Plus je lisais et plus j'avais hâte de découvrir la suite. Cependant, mon intérêt a fini par s'essouffler un peu. Malgré la promesse que le nombre important de pages me faisait, j'ai trouvé le scénario assez pauvre. Il se passe peu de choses, et même si l'on n'en a pas vraiment la certitude, on voit tout de même venir la suite. Je me suis souvent demandé s'il allait se passer quelque chose, et finalement pas grand-chose. La fin m'a tout de même un peu surprise, surtout en ce qui concerne Marianne. Je n'approuve pas du tout ! C'est trop facile.
Cependant, malgré le manque d'action et de mystère que j'ai pu ressentir, quelque chose à fait que j'ai eu du mal à lâcher ce roman. La plume de l'auteur nous emmène avec elle, l'histoire est pleine de charme par son atmosphère, son paysage. On a plaisir à imaginer les lieux, l'époque, les gens. C'est pourquoi j'ai beaucoup aimé ce livre, parce qu'il m'a emmené à une autre époque, même si les histoires de coeur y prennent toutes la place.

Concernant les personnages, je ne m'y suis pas énormément attachée, mais ils m'étaient sympathiques. Assez pour que je compatisse à leur peines et déceptions. J'ai eu un peu de mal à me souvenir de qui était qui, mais j'ai réussi à m'y retrouver.
J'ai bien aimé Marianne, car elle laisse libre court à ses sentiments, même si elle se laisse beaucoup trop aller. C'est pour cela que la fin m'a déplut, j'ai trouvé qu'elle ne correspond pas très bien au personnage que j'ai  suivi tout au long de l'histoire.
J'ai eu cependant du mal avec Elinor. Elle est censé être l'ainée sage et posée de la famille, mais je l'ai trouvé plutôt odieuse, un petit peu trop persuadée de sa "supériorité". Et son entêtement par rapport à Edward n'a rien de sage, au contraire, je la trouve encore plus naïve et butée que Marianne ! Alors que toute les preuves sont contre elle, elle continuera à croire en ce qu'elle affirme sans aucun raisonnement sensé.... on est loin de la fille sage qu'on nous décrit au début ! Je ne l'ai quand même pas détesté, elle reste touchante malgré tout.
Les personnages qui entourent nos deux héroïnes sont sympathiques, mais un peu trop extrêmes à mon gout. Nous avons ceux qui débordent de bons sentiments mielleux, ceux qui montrent de la haine à tous, et ceux qui veulent rester neutres pour ne pas avoir d'ennuis. J'aurais aimé trouver des personnages un peu plus modérés, car je n'ai vraiment apprécié que le colonel Brandon.

En bref :
+ Une plume qui nous emporte, un décor plaisant, des personnages sympathiques.
- Une fin un peu déroutante et facile, un manque d'action.


Citations :
"Voilà ce que j'aime, c'est ce qu'il faut chez un jeune homme. Quoi qu'il fasse, il doit le faire à fond et ne pas sentir la fatigue." p.48

"Voilà une expression, sir John, dit Marianne avec feu, que j'abhorre particulièrement. J'abhorre tous ces lieux communs qui visent à l'esprit ; et "mettre le cap sur un homme" ou "faire un coup de tête" sont les plus odieux de tous. Leur signification est vulgaire et grossière ; et si , à l'origine, ils ont pu paraître spirituels, le temps leur a, de longue date, fait perdre leur saveur." p.48

7.5/10

dimanche 3 février 2013

Du bout des doigts - Sarah Waters



752 pages

Résumé :
Londres, 1862. À la veille de ses dix-huit ans, Sue Trinder, l'orpheline de Lant Street, le quartier des voleurs et des receleurs, se voit proposer par un élégant, surnommé Gentleman, d'escroquer une riche héritière. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre tout particulier. Enveloppée par une atmosphère saturée de mystère et de passions souterraines, Sue devra déjouer les complots les plus délicieusement cruels, afin de devenir, avec le concours de la belle demoiselle de Briar, une légende parmi les cercles interlopes de la bibliophilie érotique. Héritière moderne de Dickens, mais aussi de Sapho et des Libertins, Sarah Waters nous offre une vision clandestine de l'Angleterre victorienne, un envers du décor où les héroïnes, de mariages secrets en amours interdites, ne se conduisent jamais comme on l'attendrait. Un roman décadent et virtuose.

Mon avis sur le film




Mon avis :
J'ai terminé ce roman mercredi après une bonne semaine passé dessus, et j'ai préféré attendre pour vous donner mon avis. Mon avis risque cependant d'être court, car il m'est difficile de vous parlez de ce roman sans vous en dévoiler trop.

L'histoire de se roman est très dense, il y a beaucoup de rebondissements. J'ai eu besoin de faire une pause à la fin de la première partie, j'ai eu besoin de digérer les révélations avant de m'attaquer au 513 pages suivantes qu'il restaient encore. Mais une fois relancée, j'ai dévoré la suite.
Malgré un début que j'ai trouvé un peu trop long, j'ai été intrigué par l'histoire. Et bien que malheureusement je connaissais à peu près la fin de la première partie, Sarah Waters mène si bien son histoire que je n'y croyais pas, je croyais toujours à une autre tournure des évènements, je ne m'attendais pas à ce qui arrive. Et après cette première partie qui raconte une histoire avec un début et une fin, il reste encore 2 autres parties. La seconde partie reprend l'histoire avec la voix d'un autre personnage, et l'histoire continue au-delà de sa fin, pour dans une troisième partie aboutir à la vraie fin, un peu plus "classique" je dirais, mais qui m'a plu. La seconde partie est celle qui m'a le plus plu, dans la manière de raconter du personnage, et bien que l'histoire du début soit reprise, le point de vue du personnage en fait presque une histoire nouvelle.  Le début de la troisième partie est cependant, comme la première partie, un peu longue, ce qui m'a un peu coupé dans mon élan, mais j'ai persévéré et j'ai été ravie. La romance présente dans ce roman m'a également beaucoup plus et est bien faite, on sent les sentiments des personnages évoluer, la difficulté de ce qu'ils ressentent. On est loin de la romance bateau où les deux amants se jettent dans les bras l'un de l'autre et se promettent l'amour éternel au premier regard...

Les personnages sont vraiment des éléments qui m'ont fait adorer ce roman. Déjà, on est attaché au deux personnages qui racontent le récit. Et on ressent vraiment que ce sont des personnages différents à leur manière de parler, de raconter, et à l'importance qu'ils apportent aux éléments de l'histoire. On sent leur sentiments naître, grandir, évoluer. J'ai beaucoup aimé Sue et apprécié Maud. Un seul personnage m'a paru un peu bancal, Mme. Sucksby. J'ai trouvé son dernier acte décalé par rapport à la personnalité qu'on lui découvre. Pour les autres personnages, je l'ai ai apprécié, enfin, ceux qui sont appréciables, les "salauds" n'étant pas fait pour être aimé, je l'ai ai détesté comme il faut.


En bref, l'auteur tire magnifiquement bien son scénario, de telle manière qu'elle nous étonne tout au long du roman avec des révélations vraiment inattendues, ancrées dans un scénario vraiment bien ficelé, malgré quelques longueurs et le nombre important de pages. Un livre que j'avais hâte de lire, et j'ai eu mieux que ce à quoi je m'attendais !
J'ai hâte de me lancer dans Caresser le velours du même auteur qui est dans ma PAL !

9.5/10